5 statistiques sur la cybersécurité au Sénégal en 2024

La cybersécurité est devenue un enjeu crucial dans le monde numérique actuel. Avec l’augmentation de l’usage d’Internet au Sénégal, la protection des données et des systèmes d’information n’a jamais été aussi importante. En 2024, la situation de la cybersécurité au Sénégal est marquée par des défis croissants. Voici cinq statistiques clés qui illustrent cette réalité.

1. Les cyberattaques augmentent de 50 % en 2024

En 2024, le nombre d’attaques informatiques en Afrique de l’Ouest, incluant le Sénégal, a connu une hausse de 50 % par rapport à l’année précédente. Cette évolution est liée à l’accélération de la digitalisation, notamment dans les secteurs bancaires et gouvernementaux. De ce fait, les cybercriminels ciblent de plus en plus les institutions financières et les services publics.

Il est essentiel de prendre en compte cette réalité pour anticiper les prochaines menaces. La cybersécurité doit ainsi devenir une priorité stratégique à tous les niveaux de la société.

Source : ANSSI, 2024

2. 75 % des entreprises sénégalaises ont subi une cyberattaque

En 2024, une étude menée par l’Observatoire de la Cybersécurité du Sénégal (OCS) révèle que 75 % des entreprises sénégalaises ont été touchées par des cyberattaques, avec une prévalence marquée de ransomwares. Ces attaques ont non seulement affecté les petites et moyennes entreprises, mais aussi des multinationales opérant dans le pays. Il devient donc impératif de renforcer les dispositifs de sécurité et d’adopter des stratégies de prévention adaptées.

Source : OCS, 2024

3. Le Sénégal dans le top 5 des pays les plus exposés au phishing

Le phishing est une menace grandissante au Sénégal, avec des données récentes montrant que le pays figure parmi les cinq nations les plus exposées à ce type d’attaque. En 2024, de nombreuses entreprises et administrations publiques ont signalé des tentatives de fraude par phishing, visant à voler des informations sensibles. Cela souligne l’importance d’une sensibilisation accrue à la sécurité numérique.

Pour contrer cette menace, il est crucial de former davantage la population et les entreprises aux bonnes pratiques de sécurité en ligne.

Source : Kaspersky, 2024

4. L’éducation à la cybersécurité reste insuffisante : 80 % des Sénégalais ignorent les bases

En 2024, une étude menée par le Ministère de la Communication et de l’Économie Numérique montre que 80 % des Sénégalais ne maîtrisent pas les bases de la cybersécurité. Ce déficit de connaissances expose les citoyens à des risques accrus, notamment de vol d’identité et de cyberharcèlement. L’éducation à la cybersécurité est donc une urgence nationale pour protéger les individus et les organisations.

En conséquence, les programmes de formation et de sensibilisation devront être renforcés à tous les niveaux, depuis les écoles jusqu’aux entreprises.

Source : Ministère de la Communication et de l’Économie Numérique, 2024

5. Les pertes économiques dues aux cyberattaques atteignent 120 millions de dollars

En 2024, les cyberattaques ont coûté à l’économie sénégalaise environ 120 millions de dollars, soit près de 0,4 % du PIB du pays. Ces pertes touchent particulièrement les secteurs de la finance, des télécommunications et de la santé. Il devient urgent de mettre en place des politiques publiques efficaces pour renforcer la résilience du pays face aux cybermenaces.

Les investissements dans la cybersécurité doivent donc être considérés comme une priorité pour la croissance et la stabilité économiques.

Source : PNUD, 2024


Conclusion : Des efforts accrus sont nécessaires

En conclusion, ces statistiques montrent que la cybersécurité au Sénégal est un défi majeur en 2024. Les cybermenaces sont en constante évolution, et le pays doit intensifier ses efforts pour renforcer sa sécurité numérique. Il est essentiel d’investir dans des infrastructures sécurisées, de former les citoyens et de mettre en place des politiques publiques efficaces. En faisant de la cybersécurité une priorité nationale, le Sénégal pourra mieux se préparer aux défis de demain.